iI s'agit de réduire le volume de l'estomac en le suturant sur lui même. La quantité d'aliments que l'on peut ingérer est donc diminuée.
l’intervention est réalisée au cours d’une fibroscopie sous anesthésie générale. Comme pour la sleeve traditionnelle, l’objectif est de réduire l’appétit du patient, d’apporter une sensation de satiété plus rapide.
Comment se passe l’intervention ?
L’intervention est pratiquée sous anesthésie générale et dure environ 2h00. Le patient est intubé afin de permettre au gastroentérologue de passer le fibroscope ainsi que les instruments nécessaires à la suture de l’estomac (fil et aiguille).
En fonction de la taille et de la forme de l’estomac du patient, le spécialiste adapte le nombre de sutures.
Comme pour une sleeve gastrectomie classique, le patient devra suivre un régime adapté. Pas question de rentrer chez soi et de manger comme avant sans s'exposer au rique de faire sauter les sutures.
L’alimentation devra être reprise par étape. D’abord liquide, puis semi-liquide et en petites quantités. Petit à petit, le patient pourra manger mixé puis repasser à une alimentation normale (morceaux) au bout d’un mois.
Bien entendu, comme pour n’importe quelle chirurgie de l’obésité, il faudra manger raisonnablement, reprendre une activité physique régulière, continuer un suivi nutritionnel, et ne pas hésiter à se faire aider d’un psy en cas de difficultés.
Quelle perte de poids peut-on attendre ?
Le sleeve gastroplastie endoscopique ne s’adresse pas aux patients très obèses. Il est très difficile de prévoir une perte de poids car il n'y a pas d'études sérieuses qui ont été réalisées. On peut souhaiter ou espérer une perte de poids de 10 à 15 kilos sur 6 mois à 12 mois ??
Ces résultats ne sont envisageables qu’avec une reprise d’activité physique et une alimentation saine et calibrée.
Combien ça coûte ?
Au final, que penser de la sleeve gastroplastie endoscopique ?
Comme pour toute méthode de perte de poids, l’évaluation se fait au bout de 5 ans minimum. Peu pratiquée, il est difficile de savoir ce qu'il se passe pour les patients. On manque de recul, surtout durant les années suivantes.
On note cependant que comme l’Assurance Maladie ne prend pas en charge cette intervention,